46 000 ARRETS CARDIAQUES EN FRANCE CHAQUE ANNEE
Depuis des années, de nombreux chiffres circulent sur le nombre de victimes d’arrêts cardiaques. 50,60, 75 000. Le taux de survie serait de 2,3,5, 10 pour cent. Une étude vient enfin donner des chiffres fiables.
ENFIN DES CHIFFRES PRECIS
Une étude conduite par une équipe de l’université de Lille révèle 46 000 arrêts cardiaques par an en France. L’âge moyen de l’arrêt cardiaque extrahospitalier est de 68 ans. 63 % des victimes sont des hommes, 75% des cas se produisent à domicile, 1,8% des enfants de moins de 15 ans. Ainsi, le taux de survie après 30 jours est de 4,9%, augmentant à 10,4% lorsqu’un massage cardiaque a été effectué immédiatement après la perte de conscience.
L étude a été remise en février et ainsi publiée par la revue Science direct le 21 avril 2018. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2352556818300687
UNE IMMENSE MAJORITE D’HOMMES
L’âge le plus à risque pour un arrêt cardiaque survenu en dehors de l’hôpital serait 68 ans. En effet, les scientifiques se sont basés sur le nombre de cas extra-hospitaliers entre le 1er janvier 2013 et le 30 septembre 2014. Ainsi, selon l’étude, les hommes sont beaucoup les plus touchés que les femmes. Ils constituent 63% des victimes d’arrêt cardiaque.
Afin de parvenir à ces résultats, les scientifiques ont analysé les données de 14 Services Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) à travers la France. Les résultats ont été publiés dans la revue Science Direct le 21 avril 2018.
UNE IMMENSE MAJORITE A DOMICILE
La grande majorité des cas, 75%, est survenue au domicile. Les causes sont à 88% d’origine médicale (contre une origine traumatique (choc, électrocution, noyade, etc.) dans 12% des cas.
UN TAUX DE SURVIE QUI RESTE TRES FAIBLE
Le taux de survie après 30 jours est de 4,9%, augmentant à 10,4% lorsqu’un massage cardiaque a été effectué immédiatement après la perte de conscience. Le taux de survie est apparu comme similaire à celui des autres pays. Comparé aux autres causes des décès en France, l’arrêt cardiaque est une des causes les plus fréquentes, indépendamment de la pathologie initiale. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2352556818300687
PLUS DE PRECISIONS SUR L’ETUDE
Epidemiology of out-of-hospital cardiac arrest: a French national incidence and mid-term survival rate study (GéraldLucaValentineBaertbJoséphineEscutnaireaMichaelGeninaChristianVilhelmaChristopheDi PompéoaCarlos ElKhourycNicolasSegaldEricWielaeFrédéricAdnetfKarimTazarourtegPierre-YvesGueugniaudgHervéHubertaOn behalf GR-RéACh)
L’étude porte sur 6918 cas enregistrés entre le 1er janvier 2013 et le 30 septembre 2014
Les scientifiques ont analysé les données de 14 Services Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) à travers la France, rapporte la revue médicale Medscape. Ces données ont été extraites du Registre électronique français des Arrêts Cardiaques (RéAC).
Les régions concernées étaient : Aulnay-sous-Bois (93), Clichy (92), Bobigny (93), Chalon-sur-Saône (71), Clermont-Ferrand (63), Créteil (94), Garches (92), Lille (59), Lyon (69), Montfermeil (93), Roubaix (59), Rouen (76), Saint-Denis (93) et Villefranche-sur-Saône (69) selon les informations de la revue médicale.
Tous les cas ont été retenus, quel que soient l’âge et les causes de l’arrêt cardiaque. Les centres participants à l’étude représentent 10% de la population française.
L’âge moyen était de 68 ans. 63%étaient des hommes, 1,8% des enfants de moins de 15 ans.
Rapporté à 100 000 habitants, il y a eu 61,5 victimes. Cela représente un total de 46 000 cas sur toute la France en une année. Pour la population adulte, cela représente 75,3 cas pour 100 000 habitants, 100,3 pour les hommes, 52,7 pour les femmes. La moitié des cas d’origine médicale avait des causes cardio-vasculaires.
DEFIBRILLATEURS : POUR SAUVER DES VIES, IL FAUT DES SOLUTIONS COMPLETES !
Ces chiffres confirment, s’il le fallait, que l’arrêt cardiaque est un phénomène de société. Ils confirment aussi que la rapidité de réaction et que la présence de défibrillateurs augmente de façon substantielle le taux de survie. Ainsi, il y a plus de 90% de taux de survie lorsque la victime est immédiatement prise en charge et défibrée avec du matériel performant. Restenvie, se bat pour donner toutes les chances de sauver les victimes en mettant tout en œuvre pour les sauver.
Depuis 2011, la société Restenvie apporte des solutions complètes dont l’étude confirme la pertinence : https://restenvie.com/acheter-un-defibrillateur/
-Du matériel performant, facilement localisable et entretenu.
– Des formation basiques effectuées par des moniteurs avec pratique du massage cardiaque sur mannequin
– Une signalétique explicite permettant à tous de savoir réagir en pratiquant la chaîne de survie, qu’il y ait ou non un défibrillateur à proximité
– L’encouragement à utiliser des applications faciles d’utilisation qui permettent de donner l’alerte aux urgences et aux secouristes.
Défibrillateurs: 4 éléments indispensables et complémentaires.
– Acheter un défibrillateur en croyant qu’il suffit à lui seul de sauver des victimes d’arrêts cardiaques est une grave erreur.
– Acheter du matériel peu performant ou fiable réduit fortement les chances de sauver une victime
– Placer un défibrillateur dans un coffret avec la simple mention « DAE » ou « Défibrillateur » ne permet pas aux novices, 80% de la population de comprendre ce qu’il faut faire en cas d’arrêt cardiaque.
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RAPPEL : POUR SAUVER UNE VIE, IL FAUT RESPECTER IMPERATIVEMENT LA CHAINE DE SURVIE https://restenvie.com/tout-savoir-arret-cardio-repiratoire/
– Appeler les urgences et se localiser précisément
– Masser la victime. Si on ne sait pas, l’orienteur des urgences est formé pour aider
– Utiliser un défibrillateur en interrompant le moins possible le massage cardiaque.
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