Sport et arrêt cardiaque peuvent être liés de façon étroite. Ainsi, en août 2018, un jeune rugbyman de 21 ans, membre de l’équipe d’Aurillac, décède dans les vestiaire après un plaquage sur le terrain. https://www.cnews.fr/sport/2018-08-11/un-jeune-rugbyman-daurillac-decede-apres-un-plaquage-une-enquete-ouverte-791003. En avril 2018, la mort du cycliste Michael Goolaerts, 23 ans lors du Paris-Roubaix avait fortement choqué l’opinion.Pris en charge presque immédiatement, il a bénéficié d’un massage cardiaque précoce et de l’utilisation d’un défibrillateur. Transporté par hélicoptère au CHU de Lille, il est décédé dans la soirée de ce dimanche 10 avril. Fin mars 2016 déjà, un autre jeune cycliste de 22 ans était mort sur le critérium de Corse d’un arrêt cardio-respiratoire.
Quinze jours plus tôt, un rugbyman de Dax, âgé de 57 ans avait failli perdre la vie suite à une crise cardiaque. Ce samedi 24 mars 2018, Philippe RICHAUD joueur amateur s’échauffe dans le stade de Gond en vue du tournoi annuel des vétérans lorsqu’il s’effondre sur le terrain. Il est pris immédiatement en charge. D’autres joueurs, secouristes, dont un ancien pompier, interviennent. Ils appellent immédiatement les pompiers, commencent un massage cardiaque et le choquent avec le défibrillateur offert le jour au même par l’Association Au Cœur des Jumeaux, l’équipe dacquoise des Charnégousil.
Emmené par Hélicoptère au CHU de Bayonne, il est sauvé d’une mort qui aurait pu être inéluctable.https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/dax-un-joueur-de-rugby-sauve-grace-a-un-defibrillateur-offert-par-une-association-landaise-1521976340
De nombreux accidents cardiaques peuvent en effet se produire après une séance de sport intense pendant laquelle le cœur a pu être mis à rude épreuve. Une étude italienne produite en 2017 a établi que les athlètes ont 3 fois plus de risques de mourir d’une mort subite que la population générale. Un risque qui peut être divisé par 4 si les personnes présentes lors de l’incident ont accès à un DAE.
Sport et arrêt cardiaque sont deux éléments apparemment antinomiques. L’activité physique est en effet fortement conseillée pour réduire les risques de maladies cardio-vasculaires. Elle n’en est pas moins potentiellement dangereuse si elle est pratiquée sans aucun contrôle et de façon excessive. Les cas spectaculaires de mort subite de footballeurs ont certainement été les faits les plus révélateurs de ce phénomène. Ces cas ont permis à la fois une mobilisation du monde du sport mais aussi la mise en place de programmes de prévention et de structures permettant de réagir rapidement et efficacement. Le mot d’ordre lancé par l’Association des Cardiologues du Sport est « le sport mais pas n’importe comment »http://www.clubcardiosport.com/
Sport et arrêt cardiaque : Des causes de mieux en mieux identifiées
La mort subite de l’adulte résulte d’un emballement du cœur. « Le cœur va accélérer, battre beaucoup trop vite, tellement vite que la pompe cardiaque n’a plus le temps de se remplir de sang », explique le Pr. Xavier Jouven, cardiologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou, à la tête du Centre d’Expertise sur la Mort Subite de l’adulte (CEMS) depuis septembre 2011. « La pompe n’éjecte plus rien, il n’y a plus de débit, [plus de sang oxygéné] qui arrive au cerveau, et la personne décède. »https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-ouverture-du-premier-centre-d-expertise-sur-la-mort-subite_4594.html
Sport et arrêt cardiaque: dans 90% des cas, la cause est cardiovasculaire. Les victimes sont atteintes d’une cardiopathie sous-jacente, c’est-à-dire qu’elles sont porteuses d’une malformation cardiaque silencieuse et ignorée. Avant 30-40 ans, il s’agit d’un épaississement du muscle cardiaque, qu’on appelle fibrillation ventriculaire, et après 30-40 ans, on a principalement des infarctus du myocarde, compliqués par un épaississement du muscle cardiaque. Les autres causes sont beaucoup plus rares, comme la mort subite par hyperthermie, quand le corps atteint une température trop élevée.
Avant 35 ans, de nombreuses pathologies peuvent être en cause. L’Académie nationale de Médecine cite toutefois les cardiomyopathies hypertrophiques et les cardiopathies arythmogènes du ventricule droit. Après 35 ans, le tableau est dominé par les complications liées à une affection coronaire athéromateuse.
Michel Cymes sonne l’alarme
« Le scénario est souvent le même. Le sportif force un peu, son rythme cardiaque augmente. Interview parfois un trouble du rythme : par exemple, un battement anarchique à un moment particulièrement crucial. Et c’est un cœur qui ne bat plus, jusqu’à l’arrêt. Mais si on en arrive là, c’est souvent parce qu’il y a malformation cardiaque chez la victime – laquelle, évidemment, n’en sait souvent fichtre rien. Soit parce qu’elle ne s’est pas fait dépister, soit parce qu’elle a volontairement éludé le problème (elle fait l’autruche). Beaucoup de médecins déplorent que leurs patients ne les écoutent pas. Ils les alertent, mais se font gentiment envoyer sur les roses. C’est vrai que quand vous dites à quelqu’un qui a la passion du sport – ou même qui en vit – qu’il doit faire un break, souvent vous êtes mal reçu. »http://www.rtl.fr/actu/bien-etre/michel-cymes-faites-tester-votre-coeur-avant-de-faire-du-sport-7793075097
Une surveillance accrue chez les professionnels
Aujourd’hui, on surveille de plus en plus attentivement les jeunes athlètes pour prévenir ce type d’incidents et détecter les cas de malformations et de risques cardiaques. Cette surveillance va de pair avec la professionnalisation. En revanche, plus le sport est considéré comme une activité récréative, moins le contrôle est régulier et sérieux. Les sportifs de haut niveau ne représentent qu’une quinzaine de cas de mort subite sur 1000 sportifs touchés en France. Dans des cas très rares, la pratique aiguë d’un sport peut accélérer la survenue d’une mort subite, néanmoins, le sport reste en général très bénéfique et une pratique régulière réduit globalement le risque d’infarctus.
Arrêt cardiaque et sport: 3000 victimes par an en France
En 2015, suite à la publication d’une étude conduite sur les 35-65 ans dans l’Orégon, aux Etats Unis, Éloi Marijon, du Centre de recherche cardio-vasculaire (Inserm), a mis en exergue le fait que 5% des crises cardiaques ont lieu pendant ou dans l’heure suivant une activité sportive. Cela correspond au chiffre mis en avant par les cardiologues du sports : sur 45 à 50000 arrêts cardiaques ayant lieu chaque année en France, quelques 3000 toucheraient des sportifs en club ou pratiquant indépendamment (le plus souvent jogging et vélo dans 41% des cas), avec un grand déséquilibre en défaveur des hommes.
Sport et Arrêt cardiaque : les hommes premières victimes
Les hommes sont en effet davantage exposés à un arrêt cardiaque pendant une activité sportive. Que cela soit dû à la façon de pratiquer le sport ou à une réelle prédisposition intrinsèque reste une question en cours d’investigation
Souvent des signes avant-coureurs
De manière rassurante, les personnes touchées, pour la moitié d’entre elles, soit ont un historique de maladie cardio-vasculaire connue, soit ont présenté des symptômes cardiaques caractéristiques dans la semaine qui précède l’incident. En prêtant attention à ces signes avant-coureurs et en adaptant son activité sportive à son état de santé, on peut donc penser qu’il serait possible de prévenir un certain nombre de ces arrêts cardiaques
Des visites médicales obligatoires désormais prises au sérieux par les médecins
Des progrès énormes ont été réalisés en termes de contrôle et de prévention chez les athlètes de ce niveau. Certains facteurs de risques, notamment génétiques (des pathologies cardiaques familiales ), sont désormais identifiés lors des examens médicaux rendus obligatoires avant l’inscription en club. De plus en plus de médecins généralistes qui avaient tendance à effectuer des attestations de complaisance sont désormais sensibilisés aux risques encourus par les sportifs amateurs.
En premier, « sur les sportifs de haut niveau, il y a un interrogatoire, c’est très important », explique le professeur Xavier Jouven, cardiologue à l’hôpital Georges Pompidou, et spécialiste de la mort subite chez les sportifs. Une étape importante afin de parler des sensations du joueurs pendant l’effort et l’aider à reconnaître d’éventuels problèmes. Ce n’est qu’ensuite que la batterie de tests est lancée.
Des tests plus poussés pour les professionnels et les sportifs à risque
Électrocardiogramme, échographie cardiaque, tests d’efforts et enregistrement du rythme cardiaque sont donc au menu pour pousser au maximum les examens. En 2008, ce genre de tests a permis de détecter une malformation cardiaque chez Lilian Thuram et fait capoter sa signature au PSG, le forçant à mettre un terme à sa carrière.
Une meilleure prise en charge sur le terrain avec des défibrillateurs
Mais au-delà des tests en amont, qui ne peuvent pas détecter 100% des problèmes, le professeur Jouven insiste sur d’autres avancées. « Ce qui a été amélioré, c’est la prise en charge sur le terrain« . Au-delà de la formation des secouristes présents, la mise à disposition de défibrillateurs a été primordiale dans les progrès des soins prodigués lors des premières minutes après le malaise. D’ailleurs, le professeur souligne qu’il n’y avait pas de défibrillateur sur le terrain de Bucarest au moment du décès de Patrick Ekenghttp://www.rtl.fr/sport/football/patrick-ekeng-aurait-pu-survivre-a-sa-crise-cardiaque-selon-les-medias-roumains-7783155160.
Des facteurs de risque désormais facilement identifiables
La recherche a permis d’identifier plus précisément certains facteurs relativement simples et peu coûteux à reconnaître. Ainsi, la simple mesure du pouls au repos permet d’évaluer le risque de mort subite. Plus il est faible, moins le risque est élevé. En suivant le pouls de centaines d’hommes pendant cinq ans, l’équipe du Pr. Jouven a montré que ceux dont la fréquence cardiaque augmentait au fil des années avaient une mortalité plus forte pendant les années qui ont suivi que ceux chez qui elle restait stable. Ceux qui, sur la même période, diminuaient leur fréquence cardiaque, avaient une mortalité plus faible.
Autre observation : il est normal que, sous l’effet du stress, les battements cardiaques augmentent légèrement juste avant l’effort. Selon l’équipe du Pr Jouven, dans les études cliniques, les personnes chez qui l’augmentation pré-effort dépasse les douze battements par minute « sont ceux qui, pendant le suivi, [font] des morts subites. »
De même, une trop faible augmentation du rythme cardiaque durant l’effort incite à une grande vigilance. « Les gens qui augmentent trop leur fréquence cardiaque lors d’un stress psychique, mais pas assez leur fréquence cardiaque lors de l’effort, ceux là sont très à risque de mort subite », détaille le Pr. Jouven. « Leur risque de décéder de mort subite est quatre fois supérieur à celui de la population générale. »
Mais dépistage n’est pas fiable ni imparable.
La malformation cardiaque, si elle existe, ne saute pas forcément aux yeux. Prenez un cœur : vous pouvez constater qu’il s’est épaissi. Mais est-ce que c’est parce qu’il s’est musclé, ou est-ce parce qu’il est en train de nous préparer une petite fibrillation ventriculaire ? C’est parfois difficile à dire.
Grâce à la prévention, un taux de survie supérieur chez les sportif
Par ailleurs, le taux de survie observé est bien plus élevé dans ces cas que dans ceux qui interviennent en dehors de toute activité sportive. Cela apparaît lié au fait que la plupart des incidents surviennent en public (dans les parcs ou gymnases) et dans des endroits équipés en défibrillateurs. Bien sûr, plus de défibrillateurs dans ces lieux de sport et une meilleure formation du grand public aux premiers gestes de secours augmenteraient encore cette survie. C’est le cas en France dans les départements du Nord et de la Côte-d’Or où plus de 50 % des personnes survivent à ces arrêts cardiaques! http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/09/04/24074-sport-est-il-vraiment-bon-pour-coeur
Des dysfonctionnements non identifiés
Les décès soudain « n’ont rien à voir avec une discipline particulière » explique le docteur de la formation AG2RLM qui a perdu un coureur d’un arrêt cardiaque en avril 2018 lors du Paris Roubaix. « C’est dû tout simplement au fait que certaines personnes ont des anomalies cardiaques non-dépistées qui se découvrent lors d’exercices physiques intenses. […] On peut même dire que les cyclistes professionnels sont un peu plus protégés » précise Éric Bouvat. médeci
Il y a plus de mille décès par an dû aux activités sportives, quelle qu’elle soit. – Éric Bouvat, médecin de la formation cycliste AG2R La Mondiale
Car contrairement au commun des mortels, les coureurs sont soumis à des tests d’efforts chaque année. Leur cardiogramme, leur bilan, leur examen, tout est passé au peigne fin pour dépister le moindre problème.
Pourquoi ce problème de santé n’a pas été détecté ?
« Il y a en particulier sur le ventricule droit du cœur, des problèmes qu’on a du mal à dépister
Voilà pourquoi certains coureurs succombent, y compris dans la fleur de l’âge.
« Les problèmes cardiaques qui sont déclenchés à l’effort sont pas des problèmes dû à un vieillissement ou à une utilisation trop importante du cœur. Ils sont dû à des troubles du rythmes, des troubles de transmission de l’afflux nerveux et c’est difficilement visible à l’examen« . Les jeunes sont mêmes plus exposés ajoute Éric Bouvat, puisqu’ils pratiquent plus de sport que les gens plus âgés. Et c’est sur le terrain que le cœur décompense et que les problèmes eux, se révèlent. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-arret-cardiaque-d-un-cycliste-de-23-ans-pas-frequent-mais-classique-pour-le-medecin-d-ag2r-la-1523289870
Contre les arrêts cardiaques des sportifs, 3 outils simples
L’autre donnée cruciale concerne le taux de survie en cas de malaises, d’autant que la batterie de tests très coûteux subis par les sportifs de haut niveau ne peut pas être systématisée dans le monde amateur. Ainsi, selon le niveau de formation des bénévoles dans les associations sportives, le taux de survie après un malaise cardiaque peut passer de 50% dans certains départements à 10%. Une différence immense, qui montre bien tout l’enjeu de former les acteurs du monde sportif aux premiers secours, ainsi que d’équiper les lieux publics en défibrillateurs.
1) Intensifier les formations aux premiers secours
2) Intensifier les tests
3) Démultiplier la présence de défibrillateurs.https://restenvie.com/
Le défibrillateur fait chaque jour la preuve de son utilité
Sport et arrêt cardiaque: la mise en place de défibrillateurs dans les clubs peut être la solution. Non seulement ces appareils permettent de sauver des vies sur les terrains de sport, à tous les niveaux mais aussi de’informer et de former les usagers des structures sportives. il faut donc faire attention d’éviter un éceuil classique: se limiter à acheter une boîte.
Moins de séquelles neurologiques
Les chercheurs italiens ont évalué l’impact de ces appareils capables de déclencher une décharge électrique à une victime de crise cardiaque dans 252 installations sportives de la région de Plaisance. Plus de 80 % d’entre elles ont installé un DAE au cours des 18 ans de travaux.
Au total, 26 épisodes de morts subites par arrêt cardiaque sont survenus, dont 15 dans les centres équipés d’un défibrillateur. Une chance pour les sportifs amateurs puisque le délai entre l’attaque et le premier choc électrique est passé de 7,3 minutes à 3,3 minutes.
Sur les 15 victimes des centres équipés, 14 ont survécu et ne présentaient aucune séquelle neurologique. En revanche, dans les autres clubs, seulement une personne sur les 11 victimes a survécu sans dommage cérébral.https://www.escardio.org/Congresses-%26-Events/ESC-Congress
S’équiper d’un défibrillateur mais pas n’importe comment!
Pour paraphraser le slogan du club des cardiologues du sport, « faire du sport mais pas n’importe comment », la mise en place d’un défibrillateur doit s’accompagner de formations répétées régulièrement à la pratique du massage cardiaque. Il faut que les usagers se familiarisent avec l’équipement pour oser l’utiliser en cas de besoin. Il faut faire enregistrer le défibrillateur et les coordonnées des secouristes volontaires pour accélérer les secours en cas de besoin. En effet, sport et arrêt cardiaque peuvent se conjuguer à n’importe quel moment. Lorsqu’une salle de sport ou un stade sont remplis, le problème ne se pose pas mais l’arrêt cardiaque ne prévient pas et peut survenir au moment où il n’y a presque plus personne. C’est à ce moment là ou il faut que la réaction soit très rapide. Il faut donc familiariser les usagers avec les nouvelles applications créées à cet effet https://restenvie.com/wp-admin/post.php?post=1385&action=edit
Des formations à répéter
Les formations aux premiers secours sont aujourd’hui plus répandues, bien que basés sur le volontariat. Certains diplômes d’entraîneurs contiennent un module obligatoire de premiers secours, et ce à des niveaux fédéraux (pour encadrer des amateurs). Savoir faire un massage cardiaque est donc un premier geste qui peut sauver une vie. Vient ensuite la présence d’un défibrillateur dans une enceinte. Le professeur Jouven indique qu’il y a chaque année, dans le sport, 800 morts subites d’origine cardiaque en France. Un chiffre très important mais plutôt stable.
Ainsi, en janvier 2018, au club de tennis de Valenciennes un joueur de haut niveau a été sauvé http://lavdn.lavoixdunord.fr/308725/article/2018-01-31/le-defibrillateur-du-club-de-tennis-sauve-la-vie-d-un-joueur
L’information doit être répandue
Le lien entre sport et arrêt cardiaque est encore peu connu. Il faut absolument que dans chaque enceinte sportive, les usagers puissent accéder à des informations basiques visibles et compréhensibles. C’est le cas de l’affiche du club des cardiologues du sport et du panneau de signalisation Restenvie
Pour prévenir la mort subite du sportif, le Club des cardiologues du sport diffuse depuis 2011 des conseils pour éviter de se mettre en danger lors de la pratique d’un sport.
Ce sont les 10 règles d’or à respecter afin que le sport continue à rimer avec santé et bien-être.
Les 10 règles d’or :
- Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives
- Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice à l’entraînement comme en compétition
- J’évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures à – 5°C ou supérieures à 30°C
- Je ne fume jamais 1 heure avant, ni 2 heures après une pratique sportive
- Je ne prends pas de douche dans les 15 minutes qui suivent l’effort
- Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre + courbatures)
- Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes
- Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort*
- Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort*
- Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort*
* Quels que soient mon âge, mes niveaux d’entraînement et de performance, ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique.
Parmi les victimes (football) depuis 15 ans:
2003 Marc-Vivien Foé s’écroule sur le terrain du stade de Gerland de Lyon durant un match de la Coupe des confédérations
Le 25 janvier 2004, l’international hongrois Miklós Fehér s’éteint à 24 ans, victime d’une attaque cardiaque en plein match (Benfica Lisbonne – Vitoria Guimarães), juste après s’être vu infliger un carton jaune par l’arbitre16,15. Transporté à l’hôpital, Feher n’a jamais repris connaissance. Selon l’autopsie, il souffrait d’une malformation cardiaque.
Le 27 octobre 2004, Serginho (de son vrai nom : Paulo Sérgio Oliveira da Silva), footballeur brésilien de Sao Caetano (1re div. brésilienne), trente ans,
Le 11 avril 2006, Victor Alfonso Guerrero (en), jeune espoir de 17 ans d’Envigado FC (1re div. colombienne de football) décède lors d’un entraînement.
Le 31 août 2006, l’international égyptien Mohamed Abdelwahab meurt lors d’un entraînnement
Le 29 décembre 2007, l’international écossais Phil O’Donnell, capitaine du club de Motherwell, s’écroule pendant un match contre Dundee United
6 mai 2016 Patrick Ekeng joueur camerounais du Dinamo de Bucarest
14 Avril 2012 Piermario Morosini , lors de la rencontre entre Livourne et Pescara,
2 septembre 2012 lors d’une rencontre de deuxième division suédoise le joueur de football Victor Brannstorm
Le 30 avril 2015, Gregory Mertens, défenseur de Lokeren, âgé de 24 ans,
26 mars 2016 Daan Myngheer, coureur de l’équipe Roubaix-Lille métropole, a été victime d’un arrêt cardiaque lors de la première étape du Critérium international
Juin 2016L’ancien joueur et entraîneur du Nigeria Stephen Keshi
2018 Thomas Rodriguez (18 ans, Tours), Baptiste Le Foll (12 ans, Guingamp) et Samba Diop (18 ans, Le Havre) http://www.leparisien.fr/sports/football/mort-brutale-de-footballeurs-la-serie-qui-inquiete-09-04-2018-7654431.php
8 Avril 2018 le Belge Michael Goolaerts est décédé après sa chute lors de Paris-Roubaix
21 janvier 2019, la presse rapporte le décès de Diego, 14 ans lors d’un match de foot d’une crise cardiaque sur le terrain de l’ASMUR [l’Association sportive Mazères-Uzos-Rontignon] lors d’une rencontre U15 Excellence »