Le secourisme

Depuis le 1er janvier 2018, les candidats à l’épreuve du permis B ou B1 sont aussi évalués sur leurs connaissances des premiers secours. Chaque année, on estime que 250 à 350 personnes pourraient être sauvées si des gestes de premiers secours leur étaient prodigués sur les lieux des accidents. Restenvie distribue des défibrillateurs mais incite aussi tous les organismes qui s’équipent à inviter chacun à télécharger une des applications gratuites de secourisme. Ces applications permettent de donner l’alerte très rapidement et de se faire aider.https://restenvie.com/psc1-sst-et-applications-secourisme/

Sans surprise, malgré des textes, la France reste très en retard

Ainsi, sans surprise, la France est pourtant très en retard par rapport aux pays nordiques.

Pourtant, depuis 2004, il est officiellement obligatoire de dispenser aux élèves une formation aux premiers secours. Depuis 2006, une circulaire prévoit que “dans les établissements scolaires publics et privés sous contrat, une sensibilisation à la prévention des risques, aux missions des services de secours ainsi qu’un enseignement des règles générales de sécurité” soient dispensés. A l’école, le dispositif Apprendre à porter Secours (APS) comporte un apprentissage des principes simples pour porter secours. Au collège, l’élève est formé et obtient une attestation de formation aux premiers secours. Au lycée, dans les formations générales, l’élève ayant obtenu l’attestation ”doit pouvoir suivre une formation continue qui consiste en une actualisation des connaissances et des gestes techniques”. Ceux qui n’ont pas l’attestation doivent l’obtenir. Dans les filières professionnelles et technologiques, les élèves peuvent, en plus, bénéficier d’une formation de sauveteur secouriste du travail.

Mais la réalité est, dans les faits, bien différente. Ainsi, en 2017, la Croix Rouge, estimait que seuls 46% des Français scolarisés depuis 2006 avaient suivi une formation ou une initiation aux premiers secours.

Une nouvelle réforme du permis de conduire

Au début de l’été, le ministre de l’intérieur annonce plusieurs mesures importantes comme la réduction du nombre d’heures de conduite avec un moniteur pour les jeunes ayant choisi la conduite accompagnée ou l’abaissement à 17 ans pour ces même jeunes de l’âge d’obtention du permis de conduire. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/christophe-castaner-devoile-plusieurs-mesures-pour-le-permis-de-conduire-20190718

Une formation demandée par le Conseil National de la Sécurité Routière

Deux jours auparavant, le 9 juillet 2019, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR) se réunissait à Paris, en présence de Christophe Castaner. Durant cette réunion, plusieurs points ont été évoqués, dont la remise en l’état et en service des radars dégradés suite au mouvement des Gilets jaunes.  Le CNSR a proposé plusieurs mesures pour lutter plus efficacement contre l’insécurité sur les routes. Ainsi, le Conseil préconise, entre autres mesures, l’instauration d’une formation obligatoire de 2 heures aux premiers secours, en amont de l’examen pratique du permis de conduire. Cette formation serait « « en lien direct avec la nature des risques et des accidents routiers » selon le président du CNCR, Yves Gasdoué, maire de Flers (Orne).

Dans le détail, « cette formation reposerait sur un volet théorique », à suivre en ligne, et « un volet pratique », d’une durée de « 2 heures en présentiel, avec un organisme agréé pour l’enseignement du secourisme ».

Le Conseil national de la sécurité routière souhaiterait que « la validation de cette formation soit un pré-requis pour passer l’épreuve pratique du permis ». Autrement dit, pas de leçons de conduite sans formation au secourisme.

Selon le CNSR, « le premier témoin d’un accident de la route, souvent désemparé, est le maillon faible de la chaîne des secours ». D’où l’intérêt d’axer la formation sur « les mesures d’alerte des secours, de protection des lieux d’un accident de la route et les gestes à réaliser en cas de détresse mettant en jeu la survie des victimes d’accidents de la route avant l’arrivée des secours professionnels ».

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-formation-aux-premiers-secours-pourrait-etre-obligatoire-pour-passer-son-permis-de-conduire-20190711 

A l’heure actuelle, seules des questions spécifiques aux gestes qui sauvent sont posées aux candidats lors de cette épreuve pratique. Or, si cette mesure venait à être adoptée, une véritable formation serait mise en place.

Sur la route, la connaissance du secourisme peut s'avérer vital

Apprendre à conduire et se former aux premiers secours ne sont pas incompatibles. Au contraire, les deux sont liés. Face à un accident de la route, connaître les gestes qui sauvent peut s’avérer très utile, voir vital. C’est pourquoi le CNSR souhaite compléter la formation actuelle en ajoutant un volet théorique à distance et un volet pratique en présentiel d’une durée de 2h. Ce dernier serait dispensé par des organismes agréés pour l’enseignement du secourisme. Et il ne s’agirait pas d’une simple formalité puisque le Conseil recommande que « la validation de cette formation [soit] un pré-requis pour passer l’épreuve pratique du permis ». Ainsi, les leçons de conduite et les gestes qui sauvent seraient liés.

Pour expliquer cette mesure, le CNSR explique que « le premier témoin d’un accident de la route, souvent désemparé, est le maillon faible de la chaîne des secours ». En formant chaque futur conducteur, on pourrait donc remédier à cette situation.

Sur la route, la connaissance du secourisme peut s'avérer vital

Apprendre à conduire et se former aux premiers secours ne sont pas incompatibles. Au contraire, les deux sont liés. Face à un accident de la route, connaître les gestes qui sauvent peut s’avérer très utile, voir vital. C’est pourquoi le CNSR souhaite compléter la formation actuelle en ajoutant un volet théorique à distance et un volet pratique en présentiel d’une durée de 2h. Ce dernier serait dispensé par des organismes agréés pour l’enseignement du secourisme. Et il ne s’agirait pas d’une simple formalité puisque le Conseil recommande que « la validation de cette formation [soit] un pré-requis pour passer l’épreuve pratique du permis ». Ainsi, les leçons de conduite et les gestes qui sauvent seraient liés.

Pour expliquer cette mesure, le CNSR explique que « le premier témoin d’un accident de la route, souvent désemparé, est le maillon faible de la chaîne des secours ». En formant chaque futur conducteur, on pourrait donc remédier à cette situation.

Une mesure qui sensibilisera un plus large public

D’après les préconisations du CNSR, il faudrait adapter la formation aux accidents de la route. Cela impliquerait d’apprendre aux candidats les mesures d’alerte des secours, de protection des lieux d’un accident et les gestes à faire en cas de détresse mettant en jeu la survie des victimes en attendant l’arrivée des secours. Désormais, il appartient au gouvernement de se prononcer et de décider si cette mesure entrera un jour en vigueur. Si elle était adoptée, cela permettrait d’accroître le nombre de personnes formées aux premiers secours. Cela correspondrait également à l’engagement de l’exécutif qui avait déclaré que « les comportements qui sauvent » étaient une grande cause nationale en 2016. En outre, cela donnerait aux conducteurs les clés pour bien agir en cas d’accident de la route. https://www.ouest-france.fr/societe/securite-routiere/permis-de-conduire/une-formation-aux-premiers-secours-bientot-obligatoire-avant-de-passer-le-permis-de-conduire-6441021

Enfin, la multiplication des défibrillateurs devrait inciter de plus en plus de Français à se former au secourisme. https://restenvie.com/ 

Questions actuelles sur le secourisme dans le programme du permis de conduire

D’après les préconisations du CNSR, il faudrait adapter la formation aux accidents de la route. Cela impliquerait d’apprendre aux candidats les mesures d’alerte des secours, de protection des lieux d’un accident et les gestes à faire en cas de détresse mettant en jeu la survie des victimes en attendant l’arrivée des secours. Désormais, il appartient au gouvernement de se prononcer et de décider si cette mesure entrera un jour en vigueur. Si elle était adoptée, cela permettrait d’accroître le nombre de personnes formées aux premiers secours. Cela correspondrait également à l’engagement de l’exécutif qui avait déclaré que « les comportements qui sauvent » étaient une grande cause nationale en 2016. En outre, cela donnerait aux conducteurs les clés pour bien agir en cas d’accident de la route. https://www.ouest-france.fr/societe/securite-routiere/permis-de-conduire/une-formation-aux-premiers-secours-bientot-obligatoire-avant-de-passer-le-permis-de-conduire-6441021

Enfin, la multiplication des défibrillateurs devrait inciter de plus en plus de Français à se former au secourisme. https://restenvie.com/ 

Questions actuelles sur le secourisme dans le programme du permis de conduire

Proteger

Une formation demandée par le Conseil National de la Sécurité Routière

1. Comment et pourquoi protéger une zone de danger en cas d’accident routier ?

En délimitant clairement et largement la zone de danger de façon visible pour protéger les victimes et éviter un sur-accident.

2. En cas de panne ou d’accident, quel équipement de sécurité doit être porté avant de quitter le véhicule ?

Il faut porter le gilet haute visibilité avant de sortir du véhicule.

3. Hors autoroute ou endroits dangereux, en cas de panne ou d’accident, où doit être placé le triangle de pré-signalisation ?

Le triangle de pré-signalisation doit être placé à une distance d’environ 30 m de l’accident, ou avant un virage ou un sommet de côte.

4. Dans quelle situation peut-on déplacer une victime ?

En présence d’un danger réel, immédiat, non contrôlable. Ce déplacement doit rester exceptionnel.

5. Quelles sont les conditions pour réaliser le dégagement d’urgence d’une victime en présence d’un danger réel, immédiat et non contrôlable ?

La victime doit être visible, facile à atteindre et rien ne doit gêner son dégagement. Il faut être sûr(e) de pouvoir réaliser le dégagement de la victime.

6. Si un dégagement d’urgence de la victime est nécessaire, où doit-elle être déplacée ?

Dans un endroit suffisamment éloigné du danger et de ses conséquences.

7. Quel comportement adopter en cas de diffusion du signal d’alerte du SAIP ?

Se mettre en sécurité, s’informer grâce aux médias, aux sites inter- net des autorités dès que leur consultation est possible et respecter les consignes des autorités.

Alerter

8. Par quels moyens doit-être réalisée l’alerte des secours ?

L’alerte doit être donnée à l’aide d’un téléphone portable ou à défaut d’un téléphone fixe ou d’une borne d’appel d’urgence.

9. Pourquoi l’alerte auprès des services de secours doit-elle être précise et rapide ?

Afin de permettre aux services de secours d’apporter les moyens adaptés aux victimes dans le délai le plus court.

10. Quels sont les numéros d’urgence à appeler ?

Le 15 (SAMU); le 18, ( sapeurs-pompiers), ou le 112 (urgences européennes)

11. Quelles sont les 3 informations à transmettre aux services de secours ?

Le numéro de téléphone à partir duquel l’appel est émis, la nature et la localisation la plus précise du problème.

12. À quel moment pouvez vous mettre fin à un appel avec les secours ?

Uniquement lorsque notre correspondant nous invite à le faire.

13. Sur autoroute, comment indiquer avec précision les lieux de l’accident depuis un téléphone portable ?

Indiquer le numéro de l’autoroute, le sens de circulation et le point kilométrique.

14. Qu’est ce que le Signal d’Alerte et d’Information des Populations (SAIP) ?

Un signal destiné à avertir la population d’un danger imminent ou qu’un événement grave est en train de se produire.

15. Comment est diffusée l’alerte émise par le SAIP ?

Grâce aux sirènes, aux médias tels que Radio France et France Télévisions, ou encore grâce à l’application mobile SAIP.

16. Comment est composé le signal d’alerte du SAIP diffusé par les sirènes ?

Il se compose de deux codes distincts :
• le SNA (Signal National d’Alerte) : variation du signal sur trois cycles successifs
• le signal de fin d’alerte : signal continu.

17. Lors d’un appel avec les services de se- cours, pourquoi devez-vous attendre que votre correspondant vous autorise à rac- crocher ?

Car il peut nous conseiller ou nous guider dans la réalisation des gestes à faire, ou ne pas faire, jusqu’à l’arrivée des secours.

Secourir

18. Qu’est ce qu’une hémorragie ?

C’est une perte de sang prolongée provenant d’une plaie qui ne s’arrête pas. Elle imbibe de sang un mouchoir en quelques secondes.

19. Quels sont les risques pour une personne victime d’une hémorragie ?

Entraîner pour la victime une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque.

20. Comment arrêter une hémorragie ?

En appuyant fortement sur l’endroit qui saigne avec les doigts ou avec la paume de la main en mettant un tissu propre sur la plaie.

21. Qu’est ce qu’une perte de connaissance ?

C’est lorsque la victime ne répond pas et ne ré- agit, mais respire.

22. Quels sont les risques pour une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ?

L’arrêt respiratoire et l’arrêt cardiaque.

23. Citez les trois manières d’évaluer l’état de conscience d’une victime ?

  • lui poser des questions simples : « Comment ça va ? », « Vous m’entendez ? »…
    •lui secouer doucement les épaules.
    •lui prendre la main en lui demandant d’exécuter un ordre simple :« Serrez-moi la main »…

24. Comment vérifier la respiration d’une victime ?

Regarder si le ventre et la poitrine se soulèvent et sentir de l’air à l’expiration.

25. Quel comportement adopter en présence d’une victime qui a perdu connaissance (la victime ne répond pas et ne réagit pas, mais respire) ?

  • la placer en position stable sur le côté, ou position latérale de sécurité ;
    •alerter les secours ;
    •surveiller la respiration de la victime jusqu’à l’arrivée des secours.

26. Dans quel cas peut-on positionner une victime en Position Latérale de Sécurité ?

Si la victime ne répond pas, ne réagit pas et respire.

27. Qu’est ce qu’un arrêt cardiaque ?

Le cœur ne fonctionne plus ou fonctionne d’une façon anarchique.

28. Quel est le risque principal d’un arrêt cardiaque sans intervention des secours ?

La mort de la victime qui survient en quelques minutes.

29. Pourquoi faut-il pratiquer immédiate- ment une réanimation cardio-pulmonaire sur une victime en arrêt cardiaque ?

Car les lésions du cerveau, (consécutives au manque d’oxygène), surviennent dès la première minute.

30. Quel comportement doit-on adopter en présence d’une victime en arrêt cardiaque ?

  • ALERTER : alerter immédiatement les secours ;
    •MASSER : pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire ;
    •DEFIBRILLER : utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE).

31. Qu’est ce qu’un défibrillateur automatisé externe (DAE) ?

C’est un appareil qui peut permettre de rétablir une activité cardiaque normale à une victime en arrêt cardiaque.

32. L’utilisation d’un DAE sur une victime qui n’est pas en arrêt cardiaque présente- t-elle un risque ?

Non, car le défibrillateur est automatisé et se déclenche uniquement quand la victime est en arrêt cardiaque.

33. À partir de quel âge peut-on suivre une formation aux premiers secours ?

À partir de 10 ans.

34. Un personne non formée peut-elle utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE) ?

Oui, grâce aux instructions fournies par l’appareil : schémas et messages vocaux.

35. Quels sont les signes d’un arrêt cardiaque ?

La victime ne répond pas, ne réagit pas et ne respire pas ou présente une respiration anormale.

36. Pourquoi ne faut-il pas laisser une personne en perte de connaissance allongée sur le dos ?

Car elle risque un étouffement par :
• des liquides présents dans la gorge ;
• la chute de la langue en arrière.

À savoir

Au-delà des poissons, certaines sources végétales peuvent également contenir des oméga 3 bon pour votre cœur. C’est le cas de l’huile et des graines de lin, des huiles de noix, de l’huile de colza et pour finir des graines de chia, de citrouille et de chanvre.