Défibrillateurs dans les ERP : le modèle presque parfait de l’avion!
Alors que 2019 commence avec l’obligation d’équipement des Etablissements Recevant du Public avec des défibrillateurs, l’avion confirme être le moyen de transport le plus sûr, que ce soit pour le nombre d’accidents par passager ou par kilomètre parcouru ou pour les victimes d’arrêts cardiaques.
Ce n’est pas une blague. Le Figaro rapporte que les chances de sauver une victime d’arrêt cardiaque sont beaucoup plus élevées dans un avion pour la simple raison qu’un passager est par définition (sauf si l’avion est vide) entouré de témoins ! De plus, les avions sont presque systématiquement équipés de défibrillateurs, tous les personnels volants sont formés au secourisme. Et très souvent un médecin se trouve à bord ! Mieux, plus l’avion est grand, plus les chances sont importantes d’avoir un médecin dans l’avion !
L’article rapporte que dans 9 cas sur 10 pour les vols long courrier, dans 7 cas sur 10 pour les moyens courrier et 1 fois sur 3 pour les vols intérieur, il y a un médecin. http://www.lefigaro.fr/sciences/2019/01/07/01008-20190107ARTFIG00253-l-avion-un-bon-endroit-pour-avoir-un-arret-cardiaque.php
Défibrillateurs et chaîne de survie : toutes les conditions de succès réunies
Cela signifie que grâce à l’équipement et l’organisation, l’avion est le lieu où sont systématiquement réunies toutes les conditions pour respecter parfaitement la chaîne de survie et réunir toutes les chances de sauver les victimes :
– Présence systématique de défibrillateurs vérifiés, parfaitement entretenus, très rapidement localisables et le plus souvent très performants. https://restenvie.com/equipement-defibrillateurs-lifepak-cr-plus/
– Présence de témoins pour donner l’alerte immédiatement
– Présence de secouristes expérimentés et régulièrement formés https://restenvie.com/chaine-de-survie-lors-de-larret-cardiaque/
La politique d’Air France ne date pas d’hier
Défibrillateurs dans les avions Air France depuis 2002
https://www.e-sante.fr/y-t-il-medecin-dans-avion/actualite/518
Une étude de 2013 a analysé les urgences en vol
En 2013, une des revues les plus prestigieuses de santé, le New England Journal of médecine, avait publié une étude sur les conséquences des urgences médicales sur les vols commerciaux.
Au moment où l’étude a été effectuée, sur l’ensemble des vols de 5 compagnies aériennes, il y avait eu 11,920 urgences médicales en vol qui avaient abouti à un appel d’un centre international d’urgence, soit 1 alerte pour 604 vols. Le problème le plus courant était consécutif à une syncope ou une pré syncope (37,4% des cas), des problèmes respiratoires (12.1%), et des nausées et vomissements (9.5%). Des passagers médecins étaient intervenus dans 48,1% de ces cas d’urgence et l’assignation d’un membre du personnel de bord avait eu lieu dans 7.3% des cas. Sur les 10,914 patients pour lesquels les auteurs de l’étude ont obtenu des informations, 25.8% ont été évacués vers les urgences hospitalières, 8,6% y étaient admis et 0,3% sont décédés. Les motifs d’admission se révélèrent être des attaques, des problèmes respiratoires et des symptômes cardiaques.
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1212052?query=featured_home#t=articleTop